L’apnée du sommeil fait partie des troubles du sommeil les plus graves et les plus fréquents. Elle se manifeste par la respiration qui s’interrompt et reprend de manière répétée durant la nuit. Zoom sur les essentiels à connaître sur ce syndrome.
Apnée du sommeil : de quoi s’agit-il ?
L’apnée du sommeil concerne les pauses respiratoires de 10 à 30 secondes pouvant se répéter plus de 10 fois par heure. Elle entraîne des difficultés de concentration et des micro-réveils désagréables qui nuisent à la qualité de la vie. Il faut savoir que cette maladie respiratoire peut toucher tout le monde, même les enfants. Toutefois, certaines personnes sont plus à risque que d’autres, en particulier les hommes en surpoids. En outre, son mécanisme est un relâchement des muscles du pharynx et un blocage de la trachée. Elle est due à des obstructions répétées complètes ou partielles des conduits respiratoires de l’arrière-gorge survenant au cours du sommeil.
Cette réduction ou interruption de la ventilation provoque ainsi un manque en oxygène. Le cerveau réagit et l’individu se réveille pour reprendre sa respiration. D’ailleurs, ces éveils sont de courte durée et la personne victime n’en a pas conscience. Par ailleurs, il faut savoir que ce syndrome est associé à un ronflement nocturne et à une somnolence diurne. C’est l’une des conséquences d’un sommeil très perturbé et de mauvaise qualité. Enfin, il faut noter que trois types d’apnée du sommeil existent. Il y a le syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS), l’apnée centrale du sommeil et l’apnée mixte. Bref, le plus judicieux, c’est de recourir à un spécialiste pour bénéficier d’un dépistage d’apnée du sommeil pour savoir si la personne en est atteinte.
Comment diagnostiquer cette maladie ?
Diagnostiquer l’apnée du sommeil, c’est évaluer plusieurs paramètres. Le nombre d’événements respiratoires par heure de sommeil et leurs effets sur différents systèmes en font partie. Mais il faut également connaître la variation de la fréquence cardiaque, le taux d’oxygène dans le sang et la fragmentation du sommeil. Pour cela, deux méthodes sont utilisées pour le diagnostic. D’une part, il faut d’abord remplir un questionnaire approfondi sur le sommeil et procéder à un examen en laboratoire ou à domicile. Ce dernier se fait d’ailleurs en fonction de l’ordonnance de son médecin après une consultation médicale. Les données recueillies seront transmises à un pneumologue spécialisé en sommeil pour une analyse.
L’objectif est de déterminer si la personne souffre de ce syndrome ou pas. D’autre part, effectuer un bilan de sommeil est aussi nécessaire. Pour cela, réaliser un examen de Polygraphie Idf est conseillé. Il enregistre, sur une durée d’au moins 6 heures, les mouvements respiratoires et le débit d’air entrant et sortant par les narines. De plus, grâce à un capteur placé au niveau d’un doigt, l’analyse de la saturation du sang et de l’oxygène sera possible. Mais aussi, il a pour rôle de détecter les baisses de saturation lors des apnées et des hypopnées. Pour information, il est primordial de traiter cette maladie pour éviter une quelconque complication.